Les Monarchs sans faille face aux Mets

Julien, Caporicci font leur entrée dans une victoire de 6-5


Quelques heures après avoir été acquis des Yankees, Nick Caporicci effectuait un premier départ cette saison. La mission était de taille : freiner l'ardeur des surprenants Mets.

Quelques additions de taille ont transformé le visage du club des Edwin Archer, Tony Pompeo, John Vergados et compagnie. Bien installés à égalité en tête de leur section en vertu d'une fiche de trois victoires contre un revers, les Mets étaient bien déterminés à améliorer leur sort.

Robert Julien était tout feu tout flamme après la séance d'échauffement avant la rencontre. Après s'être partiellement rétabli de douleurs récurrentes au bas du dos, le vétéran #12 allait amorcer une autre toute nouvelle saison, au champ centre qui plus est.

Gus Gauthier — dans un rôle de frappeur désigné, Mathieu et Eric Vaillancourt allaient jouer les instigateurs à la plaque. Après un but sur balles à Gauthier et un simple opportun de Ghislain Beauchamp après 2 retraits, les Monarchs prennent les devants tôt dans le match 1 à 0.

Les Mets répliquent aussitôt avec un point à leur tour. Après une manche, l'égalité s'installe.

Gauthier amorce la troisième frappe des siens avec un simple. Le rapide #9 profite de séquences de jeu pour avancer chaque fois de 90 pieds, puis compte un 2e point sur une erreur du premier but.

Les Mets parviennent à renverser la vapeur en produisant 2 gros points. Après trois, Monarchs 2, Mets 3.

Le jeu du chat et de la souris reprend de plus belle. Alain Watier et Martin Grenier croiseront le marbre successivement sur le ballon sacrifice de Billette, puis la souricière coinçant Julien sur les sentiers.

En avant 4-3, Caporicci reprend un certain aplomb au monticule. La vélocité de ses tirs le sert bien, l'adversaire rembarque bredouille sur le terrain.

Martin Grenier prendra soin, avec un seul élan, de fournir une énorme dose de confiance à sa troupe en claquant un long double, faisant compter du coup les frères Vaillancourt. Après quatre et demi, les Monarchs respirent mieux et distancent finalement la nouvelle équipe de Chris Dyer par 6-3.

Les Mets n'entendent pas demeurer inertes et passifs. Trois solides simples rempliront les coussins et chasseront le partant Monarch.

Le gérant Dan Perreault, toujours incommodé par une entorse au pied droit, sort de l'abri. Caporicci, applaudit, laisse son siège brûlant au releveur gaucher Sébastien Duhaime, appelé à éteindre la menace réelle et effroyable.

Un important degré de confiance émane du regard du 45. Les coussins tous occupés et aucun retrait, ce sont des balles ultra-rapides qui défieront les frappeurs des Mets. Deux points seront inscrits, l'avance est préservée. Après 5 manches de jeu, le match est plus serré que jamais. Monarchs 6, Mets 5.

Comme si les réserves en énergie tombaient à sec, les deux équipes se montrent peu menaçantes en 6e. Puis, les Monarchs ne pourront augmenter leur avance à leur dernier tour au bâton. Acculés au pied du mur en fin de 7e manche, les Mets se regroupent pour organiser une dernière poussée, gage de renaissance.

Après un premier retrait à Tony Pompeo, le joueur acquis des Royals Ron Snell se lève. Il ravigorera la bougie scintillante en frappant un retentissant double. Bien installé en position de marquer et déterminé à la faire, la pression repose sur les épaules du vétéran frappeur John Vergados et du lanceur Duhaime.

Dominant, le 45 parviendra à forcer l'exécution de deux jeux identiques — des roulants 1-3 — pour frustrer l'adversaire. Victoire ! Se réunissant au monticule, les boys affichent un sourire de satisfaction. Un premier gain porté à sa fiche, Caporicci peut festoyer avec ses nouveaux coéquipiers.

La victoire amène les Monarchs et leur fiche de 3-2 au-dessus de la barre du .500, marque fracassée pour la dernière fois le 3 juin 2005. Les Monarchs avaient alors chassé Mike Lévesque et battu les Aigles 8-2 au parc Gadbois.

Les Yankees seront leurs prochains adversaires, ce vendredi à 19h30.